Gustave Courbet, fondateur du mouvement réaliste français, a étudié la peinture à Ornans, puis à l’école d’art de Besançon. En 1839, l’artiste se rend à Paris et y travaille dans l’atelier de Suisse. A cette époque, il est ravi des peintures de Velazquez, Ribera, Zurbaran, il peint avec enthousiasme des paysages et des autoportraits, qui se déclare sérieusement artiste au Salon de Paris.
Un voyage aux Pays-Bas en 1846 revêt une grande importance pour Courbet, quand il, ravi des œuvres de Hals et de Rembrandt, décide finalement du choix de sa voie créative, dans le but de “capturer la morale, les idées et l’apparence de mon époque selon mon appréciation”. Le thème principal des œuvres de Courbet était la vie des gens ordinaires, qui, en vertu de laquelle il la représentait, pouvait être comparée à des images de complots héroïques et de grands événements de la peinture de romantiques. Au Salon de 1855, ses œuvres “Funérailles d’Ornan” et “Atelier” ne sont pas acceptées.
En réponse, Courbet dans un pavillon séparé avec le signe “Réalisme” a organisé une exposition personnelle en publiant un catalogue exposant les principes de son art. Le tableau “Une femme avec un perroquet” n’est pas tout à fait typique du travail de l’artiste, mais il démontre parfaitement la haute compétence artistique de Courbet. Autres oeuvres célèbres: “Bonjour, M. Courbet!” 1854. Musée Fabre, Montpellier; “Les jeunes filles du village.” 1851. Metropolitan Museum of Art, New York.