Dans l’image, nous voyons un groupe de femmes travaillant dans le domaine. Des tons chauds et doux de la nature et des couleurs bleues sourdes des vêtements, un ciel lumineux avec des nuages doux, une composition simple, des figures féminines douces et douces – tout cela transmet une humeur calme, permet à l’œil du spectateur de se détendre. Il semble qu’en regardant la photo, vous commencez même à sentir le foin fraîchement coupé.
Millet ne montre pas les visages des femmes, les détails de leurs vêtements, en accordant beaucoup d’attention à l’arrière-plan, à la décoration et à la nature. Trois meules de foin sont visibles à l’arrière-plan; leur forme ressemble en quelque sorte aux trois figures de femmes voûtées. En outre, des cavaliers sont vus en arrière-plan, apparemment, les femmes retirent des morceaux de foin laissés après eux.
Une scène simple de la vie quotidienne au travail apparaît inhabituellement harmonieuse et pleine de beauté. Jean-François Millet met l’accent sur la simplicité des tenues féminines, mais, néanmoins, les écrit propres et soignées. Dans une certaine mesure, l’image poétise le travail et la vie des paysans ordinaires.
Les figures courbées des femmes s’approchent de la terre, nous disant que c’est la terre qui les nourrit et permet de vivre. Ils adorent en quelque sorte la terre, grâce à elle pour leur pain donné par elle. Si vous regardez attentivement, vous pouvez voir que les mains des cueilleurs ne sont pas légères et tendres, loin d’être élégantes, mais grossières, tendues, peut-être même calleuses.
Néanmoins, en regardant le travail dans son ensemble, nous ne voyons pas la fatigue et la douleur de la tension et du travail épuisant, nous ne voyons pas la sueur couler de nos fronts, nous ne nous concentrons pas sur ces mains grossières, nous ne ressentons que le charme du travail et de ses fruits, la vie du village.