Van Gogh a créé le tableau “La chaise de Vincent avec une pipe” en plus de la “chaise de Gauguin” précédemment écrite. En 1888, Paul Gauguin lui rend visite à Arles. Ils étaient amis et Van Gogh a écrit ces natures mortes comme une sorte de personnification de leurs personnages.
Le tableau représente une chaise debout sur le sol de la pièce. Mais ce n’est pas seulement un détail de l’intérieur. En le regardant, le spectateur commence immédiatement à penser à qui appartient la chaise et pourquoi elle est écrite de cette façon.
Un vieux siège en osier qui a perdu son apparence au fil des années. Quelque chose comme des jambes martelées qui, semble-t-il, sont sur le point de se corroder. La sensation de fragilité et d’instabilité est renforcée par une image plane du sol, ce qui le rend presque vertical. En dessinant le parquet, l’artiste a semblé oublier la perspective, et il semble que la chaise est sur le point de glisser. La vieillesse et la “fatigue” du décor et des objets sont accentuées par la palette de couleurs sourdes, les contours bleuâtres ternes des détails.
Sur le siège, l’artiste a peint une pipe, indiquant que récemment quelqu’un était assis sur une chaise. Des traces de la présence de l’homme sont restées, mais l’homme lui-même n’est plus là. Dans l’une des lettres, Van Gogh a décrit son état, qui a provoqué une séparation d’avec son père. Puis la vue de la chaise vide sur laquelle son père était assis il y a une demi-heure bouleversa presque Vincent aux larmes. Exactement le même sentiment de solitude et de dévastation est présent sur cette image.