Clôturé par une écluse, il serpente entre les champs ensoleillés et les pâturages, séparés par des bosquets. Dans des distances illimitées, on lit la silhouette d’un clocher fondant dans la brume du village de Dedham et derrière lui une bande de mer scintillante à l’horizon. Et sur tout cela, un immense ciel règne, couvert de nuages pleins de mouvement.
D’une manière incompréhensible, l’artiste crée en même temps une impression envoûtante de l’instantanéité du moment capturé, arrachée au courant de la vie, et du sentiment de l’éternité majestueuse de la nature. Il est capable d’identifier l’architectonique naturelle du paysage capturé, en le comparant souvent à la logique des créations des mains humaines.
Le gendarme a trouvé une vision du monde conforme chez les artistes néerlandais du 17e siècle. et dans les paysages de Thomas Gainsborough, qui a peint presque les mêmes genres. Les deux artistes sont liés par le fait qu’ils ne font appel à rien d’autre qu’à leur propre perception. Les aspirations spirituelles que Gainsborough, en raison des circonstances, a réalisées au moyen d’un portrait, Constable incarné dans le paysage. Le désir de transmettre de manière convaincante et facile la beauté de la nature environnante a fait revenir l’artiste encore et encore à la même espèce.
L’agent a respecté le travail de Claude Lorrain. En fait, cette image reproduit l’arrière-plan du paysage de la composition de “Hagar et l’ange” de Claude Lorrain. L’image est frappante par sa fraîcheur et sa spontanéité, la palette de couleurs scintille avec des nuances de vert et d’or.