“Je commence toujours mes peintures du ciel”, a expliqué Spely. “Ce n’est pas seulement un espace vide pour moi et pas un arrière-plan pour le paysage; c’est la clé de toute la composition. Le ciel donne à ses plans non seulement la profondeur de l’image, mais apporte également du mouvement en elle. Il il sert de source de lumière pour toute la toile.
Ces paroles de l’artiste sont confirmées par tous ses travaux. Il suffit de rappeler des œuvres telles que “Wheat Fields in Argenteuil”, “Thames at Hampton Court”, 1874 ou “Thaw”, 1880. Si nous comparons Sisley avec Turner et Constable “non-scientifiques” reconnus, il est impossible de ne pas noter ici une pacification particulière de son image.
Le ciel, que l’artiste a peint avec un plaisir particulier, est toujours calme, lyrique et en même temps assez crédible; avec le paysage, il reste invariablement en harmonie gracieuse. “Pourrait-il y avoir quelque chose de plus beau que le ciel d’été”, s’est-il un jour exclamé, “bleu, grand, avec de légers nuages blancs!”