Barber affligé par la cruauté des bons moments – Salvador Dali

Barber affligé par la cruauté des bons moments   Salvador Dali

Les couleurs de ce tableau sont caractéristiques du travail de Dali: azur et nuances de jaune. Le premier plan est une corniche de blocs de pierre. Derrière cette conception, avec une main posée sur une surface horizontale, se trouve une personne. Le spectateur ne voit que sa tête, ses épaules et sa main.

Une personne a les cheveux bruns peignés en une ligne droite selon la mode de l’époque. Ses traits étaient déformés avec une grimace de regret. Le fond de l’image est des montagnes et un nuage doré tourbillonnant. Dans son contexte, un personnage de plus est visible. Il s’agit d’un homme à la tête étrangement déformée et glabre et aux fesses hypertrophiées. Dans sa main, il tient une écharpe blanche torsadée. Le tissu suspendu indique un objet de couleur chair ovale caché derrière une section de la toile.

On ne voit que son bord arrondi. Il s’agit peut-être d’une peinture typique de Dali avec un membre ou une fesse allongée de façon surréaliste, équipée d’un ou de plusieurs accessoires. Ou la forme architecturale des formes arrondies. La composition de l’image et le jeu du clair-obscur font que l’imagination du spectateur se précipite vers le bord droit de la toile, complétant les options possibles.

L’artiste lance l’appât, offrant au public une énigme sans réponse. Les conditions du problème sont clairement incomplètes. Il y a trop peu de certitude dans l’image pour justifier un nom aussi bizarre. Mais se demander “qu’est-ce que l’auteur voulait dire?” Est probablement une erreur. Dali, suivant son dialogue sarcastique avec le public, ne dit rien: il ne propose qu’un jeu de charades.

Et à la fin du jeu, il se pourrait bien que le chapeau du magicien soit vide, il n’y a rien derrière la coupe de l’image, et le maître, gloussant, admet qu’il a triché.

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