Au début du siècle, Picasso, avec son ami proche Carlos Casagemas, vint conquérir Paris. C’est ici qu’il voit le point de départ de sa renommée et de sa reconnaissance mondiale.
Des amis s’installent avec un ami français qui leur fait découvrir des filles gaies et insouciantes, posant joyeusement pour une jolie Espagnole. Picasso a capturé la tête de l’un d’eux sur sa toile, choisissant pour cela la manière de l’impressionnisme. Une autre beauté fatale, Germain, brisera le cœur des Casagemas impressionnables et vulnérables, et après un certain temps, rejeté, il tirera d’abord sur elle, puis sur lui-même. Germain restera effrayé, mais indemne, et Picasso perdra son meilleur ami, ce qui donnera un élan à sa “période bleue” de créativité la plus triste et la plus désespérée.
En regardant le portrait de la jeune femme, il est facile de remarquer l’influence du travail d’autres artistes sur Picasso. Cette image qui émerge à travers la brume évoque des pensées de peintures d’Auguste Renoir ou de Claude Monet. Il n’y a pas une seule ligne claire, et toute la toile est tissée à partir de coups de pinceau, qui à première vue semblent chaotiques, mais soumis à une harmonie artistique sans précédent. Une sorte de certitude ne diffère que par l’apparence qui peut être décrite comme perçante et quelque peu languissante.
À travers les nombreuses subtilités des traits, le spectateur peut distinguer les cheveux blonds posés dans la coiffure luxuriante de cette mode et un chapeau haut de forme décoré d’une fleur. L’arrière-plan de l’image est réduit au minimum afin de ne pas distraire l’héroïne du look, et la palette de couleurs se distingue par une certaine matité et un moufle, qui distingue encore ces yeux brillants et brûlants.
Aujourd’hui, une photo représentant un charmeur, dont la petite amie a pour toujours volé le cœur et la vie d’un ami de Casagemas, est dans une collection privée, où elle est allée après la vente aux enchères. Le propriétaire a offert plus de 3 millions pour un portrait impressionniste d’un inconnu