Après de fortes pluies, la rue de Moscou s’est transformée en une petite rivière avec un courant d’eau et de saleté se précipitant rapidement. Les piétons traversent les rondins glissants à travers le ruisseau de l’autre côté de la rue, ramassant l’ourlet de leurs vêtements plus haut.
Au premier plan de l’image, une jeune femme dans un châle blanc marche avec précaution le long des allées. Ses longs vêtements sont attachés avec de gros boutons, et cette rangée flexible de points lumineux indique sa silhouette mobile flexible.
Ryabushkin a toujours attaché une grande importance aux vêtements, a étudié le costume antique russe.
Le visage de la femme est magnifique: il est jeune et beau avec sa beauté nationale particulière. Dans les profondeurs, vous pouvez voir la figure du boyard, avec une grande importance, assis sur un cheval noir. À proximité se trouve un autre cavalier qui, apparemment, élimine les piétons qui interfèrent avec le mouvement de ses supérieurs. En effet, la silhouette encombrante et ridicule d’un tel piéton au fond de l’image essaie de se rendre dans un endroit sec le plus tôt possible, et il est accueilli par le rire joyeux de personnes déjà debout sur terre.
Sur le côté gauche, il y a tout un groupe de gens qui parlent entre eux. À l’extrême droite de ce groupe, face au spectateur, se tient, avec une fausse modestie, les yeux baissés, une jeune beauté, intelligente, emmaillotée et marre. À droite, sur une colonne, un kiotet tétraédrique avec des icônes est renforcé. Un jeune homme a saisi la colonne, se préparant à sauter par-dessus un ruisseau de boue. Sous le Kyoto est un mendiant assis avec un visage pitoyable professionnel. L’arrière-plan de l’image est constitué de nombreux bâtiments – un temple avec un clocher sous tente et un certain nombre de bâtiments de service d’un riche manoir.
Le tableau a été écrit avec une connaissance extraordinaire de la vie et de l’apparence des gens du 17ème siècle, il recrée la scène urbaine vibrante caractéristique de cette époque.