Fasciné par la localité de Louveciennes, Sisley, qui a déménagé ici après la chute de la Commune de Paris, s’est immédiatement rendu compte qu’il n’y avait tout simplement aucun moyen de trouver un meilleur endroit pour les parcelles paysagères de ses œuvres. On pense que c’est dans ce domaine qu’a eu lieu la véritable formation de Sisley en tant qu’artiste.
“Rue de la Mashin, Louveciennes” est l’une des peintures témoignant du talent de l’artiste pour transmettre des sentiments impressionnistes caractéristiques d’une journée d’hiver à l’approche du coucher du soleil. Le point principal auquel le spectateur prête immédiatement attention est l’atmosphère dans laquelle la fraîcheur sonore est clairement ressentie, malgré le fait que les arbres ne semblent pas tout à fait “hivernaux” et qu’il n’y a pas de neige autour.
Sisley ne se concentre pas sur l’élaboration de petits détails, mais il semble que l’artiste, juste installé un chevalet, et en un clin d’œil, comme un photographe, a capturé une vue pittoresque de son intrigue préférée.