Avec les Olenins, le portrait des Naryshkins mérite une attention particulière. Différents dans la solution de composition et le schéma de couleurs, ils sont proches en commun des tâches que Bryullov s’est fixées. Pour représenter les voyageurs des Naryshkins, Bryullov a utilisé la forme difficile d’un portrait équestre, affichant en lui son don d’un peintre animalier.
Les contours des chevaux sont rythmés et clairs, comme toujours avec Briullov, une race noble. Leurs silhouettes sombres se détachent magnifiquement sur un ciel clair et élevé. Évitant les répétitions ennuyeuses, mettant en évidence Naryshkin et poussant ainsi la figure de son mari, Bryullov a introduit diverses nuances émotionnelles dans leurs images. Assis calmement et avec retenue sur son cheval, tenant les rênes à la main, Narychkine, contemplant la nature quelque peu dure des environs de Rome. Un autre montre Naryshkin.
Dans la vivacité de son visage, dans l’affectation d’une figure légèrement debout sur les étriers et dans un geste accueillant d’une main avec un chapeau, on peut discerner les traits d’une personne qui, selon les caractéristiques de V. A. Sollogub, allie l’esprit et l’esprit d’une personne éclairée avec les caprices et l’expansivité d’un noble capricieux.