Jacques Le Gain lui-même était un artiste, mais, comme un de ses amis l’a dit avec regret, le riche héritage a terni son ambition, et finalement il n’a pas répondu aux attentes.
Cependant, Jacques a patronné Rembrandt, a acquis de lui “l’argument scientifique” et a payé pour avoir posé pour son portrait. De Gein et son ami, le secrétaire d’État Maurits Hagens, apparemment à La Haye ont ordonné à Rembrandt de faire des portraits. Des amis décident: si l’un d’entre eux décède, son portrait doit être rendu au survivant et, en 1641, après la mort de de Heine, le testament revient à Hagens.
Dans un portrait plein de gentillesse et de sympathie, de Gein a l’air un peu las; une lumière douce et diffuse souligne favorablement sa silhouette et sa texture de col rond plat et de robe. Néanmoins, un autre mécène de Rembrandt, le frère de Maurits, Constantine Hagens, a écrit au moins huit vers poétiques dans lesquels il se plaignait que le portrait n’avait rien à voir avec l’original.