L’artiste a créé de nombreuses peintures sur des sujets religieux, mais en même temps, il les a traitées non pas comme un adepte du christianisme, mais comme son imagination créatrice le souhaitait, non restreinte par des canons. “Ave, Maria” est une toile dans laquelle le mysticisme païen est clairement visible, et bien que l’œuvre contienne des motifs bibliques, elle offense dans une large mesure les sentiments des vrais croyants.
Les figures féminines situées à distance évoquent des associations avec l’intrigue du culte des Mages, et l’image d’un ange caché dans les buissons, ce qui est assez difficile à considérer, est associée au thème de l’Annonciation, annonçant l’arrivée du Sauveur dans le monde.
Pour représenter les principales images divines qui ne peuvent être établies que par la présence de nimbus, Gauguin a pris des Tahitiens noirs locaux, et l’Église catholique, jusqu’en 1951, a strictement interdit la représentation de complots bibliques qui ne correspondaient pas au type anthropologique européen.
Le scénario est presque habituel pour le travail de Gauguin, où il y a beaucoup de mystère, de mysticisme et de mystère.