Sur cette photo, l’artiste a montré une période de transition de l’automne à l’hiver. En été, le troupeau broutait dans les collines, et maintenant un groupe de personnes dans les vallées et les vallées le conduit au village. Nous la voyons derrière les arbres. Derrière le village, comme le témoignage d’une époque révolue, une forteresse délabrée s’élève. A proximité, les arbres sont déjà nus, leurs branches ressemblent à une grille transparente.
Les troupeaux sont conduits par des conducteurs. Le plus important d’entre eux – monter à cheval – s’est enveloppé dans une cape chaude et a baissé son chapeau sur son front, comme si, avec le début de l’engourdissement hivernal, la vie humaine gèle dans la nature. Mais les autres personnages sont pressés. Par conséquent, il est parfois suggéré que Bruegel a montré non pas le retour, mais le vol de troupeaux.
Le mouvement du troupeau à première vue semble chaotique. Mais en fait, il joue un rôle important dans toute la composition de l’image. Le troupeau est proche, mais on a l’impression que nous le regardons de loin.
Sur la pente douce de la colline, il y a des pièges à oiseaux placés par un éleveur pour attraper les oiseaux. Sur une colline au bord de la rivière, les gens sont occupés à cueillir des raisins. Et sur la colline à proximité se trouve la potence.
Rivière bleu-gris calme mais déjà trop froide. Les montagnes de cette rive s’approchent du fleuve si près qu’il ne reste qu’une étroite bande de terre. Mais les gens ici ont réussi à construire leur propre logement. Sur la gauche, il y a aussi des montagnes, mais de nature complètement différente. Ils ressemblent aux Vosges, que Bruegel a vu dans sa jeunesse, lors d’un voyage en Italie.
Le paysage est de couleurs très vives. Au premier plan sont des tons sombres, sur la pente il y a différentes nuances de vignobles rouges, rive jaune-rouge. L’artiste a utilisé des combinaisons colorées tout aussi riches lorsqu’il a peint le ciel. C’est le soir. Les derniers rayons du soleil illuminent encore une partie du ciel avec une lumière uniforme, mais le ciel est progressivement attiré par des nuages sombres, devenant bleu-gris.
Un des détails les plus remarquables de l’image est les branches noires d’un arbre nu sur fond de ciel gris. Peut-être, on voit mieux ici que la luminosité et le contraste des couleurs Brueghel cherche à montrer non pas le pouls de la vie dans la nature, mais, au contraire, la stupeur imminente. Il surprend la nature à l’apogée de sa beauté.