Le bain de Diana – François Boucher

Le bain de Diana   François Boucher

Boucher a dépeint la chasseuse de déesse vierge Diana sur la rive d’un ruisseau transparent. Elle jeta nonchalamment son carquois de flèches. Au premier plan, le spectateur voit son arc et les “fruits du travail” – deux pigeons abattus et un lièvre. L’artiste n’allait tromper personne: sous la forme d’une déesse, il représentait une fille complètement terrestre.

La mythologie n’est ici qu’une occasion décente de se tourner vers la nature féminine nue. Malgré le fait que Diana a toujours été considérée comme une déesse dure, habituée aux difficultés d’une vie de chasse, Bush ne peut pas se refuser le plaisir de l’écrire sur fond de draperies luxueuses. Avec un geste d’Odalisque, Diana doigte un collier de perles aux doigts joufflus rose pâle. Son corps est le corps du chouchou préféré d’un duc.

Il est difficile d’imaginer que cette gracieuse beauté puisse passer plusieurs heures à courir après le gibier. Il est encore plus difficile d’imaginer que cette Diana mettra ses chiens sur le malheureux Acteon, qui a accidentellement vu sa nudité. Il ouvrira plutôt ses bras pour le rencontrer. Les poses décontractées de la déesse et nymphe, son fidèle serviteur, témoignent de l’habileté de Boucher-risovalytsik.

Évidemment, dans son tempérament, Boucher ne pouvait pas être un maître de la peinture historique. Mais on ne peut pas dire que l’artiste ait eu des difficultés à travailler sur des compositions complexes et multi-composants. Bouchet n’a jamais eu un détail aussi ridicule, “collé”. Le maître a toujours étonnamment habilement “opéré”, par exemple, avec des tentures et des natures mortes.

Un exemple d’une nature morte brillante peut être considéré comme une “nature morte avec un arc, deux pigeons et un lièvre”, que le spectateur peut voir dans le tableau “Diana’s Bathing”. Il est très habilement inscrit dans la composition de l’image, ne se perdant pas dans le fond général, mais n’occultant pas non plus l’intrigue principale. Faites également attention à la draperie bleue, qui, d’une part, contraste délicieusement avec la peau délicate de Diane, et de l’autre, déclenche les ailes grises des pigeons et la fourrure de lièvre gris.

Le fond vert humide de l’image peut également être qualifié de réussi. Il rappelle au spectateur l’eau claire, les forêts de chênes ombragés, la fraîcheur du soir – un mot sur ce qui chouchoute les sentiments, ramène des souvenirs agréables et des pensées rêveuses. Dans ce contexte, les belles femmes nues se regardent, peut-être, encore plus avantageusement qu’elles ne le feraient dans le plus magnifique boudoir.

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