L’Archange Raphael quittant la famille Tobiah – Rembrandt Harmenszoon Van Rijn

LArchange Raphael quittant la famille Tobiah   Rembrandt Harmenszoon Van Rijn

Le Livre de Tobie raconte l’histoire d’une famille tombée sous la captivité assyrienne du “pays du nord”, c’est-à-dire d’Israël. Ce livre n’est pas inclus dans le canon biblique juif, ni dans le protestant, de composition identique au juif. Il est inclus dans la Bible orthodoxe et catholique en tant que deuxième livre canonique… Frère Tobit a accompli de nombreuses bonnes actions, distribué du pain à ses camarades, fourni des vêtements à ceux qui en avaient besoin et, malgré l’interdiction, a secrètement enterré les Juifs assassinés. Pour tout cela, il a dû endurer beaucoup de persécutions de la part des Assyriens.

À un âge avancé, Tobit a perdu la vue; une énorme horreur apparut devant ses yeux. En prévision de sa mort, il a donné quelques instructions à son fils Tobiah, et il est allé les suivre, accompagné d’un jeune homme qui se faisait appeler Raphaël. En allant au tigre, Tobias a attrapé un gros poisson.

Sur les conseils d’un compagnon de voyage, il lui a coupé le cœur, le foie et la bile et les a sauvés, car la fumée d’un cœur et d’un foie brûlés peut, il s’avère, chasser l’esprit mauvais, et avec la bile, il est nécessaire de lubrifier les yeux d’une personne souffrant de plaies, et il sera guéri. À leur retour, Tobiah et Raphael ont expulsé le démon du corps de la fille Sarah, qui est alors devenue la femme de Tobiah, et a également rendu la vue à son père. Lorsque Tobiah a offert à Rafail une récompense pour son aide, il a admis qu’il n’était pas un homme, mais un archange et a accompli la mission que Dieu lui-même lui avait confiée.

Dans l’image de Rembrandt, nous voyons le moment de l’ascension de l’ange devant les membres reconnaissants de la famille Tobiah… Un célèbre critique et dramaturge belge Emil Verhari a laissé une description réussie de la composition de cette œuvre délicieuse: “La famille du Patriarche: père, femme et fils agenouillés, blottis ensemble dans la peur, un chien, timidement recroquevillé près de sa maîtresse, – tout parle d’un miracle, tandis qu’un ange guérisseur, rapide et imprenable, se précipite vers le ciel dans un vol puissant pour y rejoindre l’armée céleste, de Otori il sépara momentanément.

Ce phénomène extraordinaire est représenté, comme toujours chez Rembrandt, dans ses traits les plus essentiels. Rien de plus. Pas un seul faux geste. Aucune flatulence, aucune exagération. L’impression d’un naturel complet a été créée: pas un instant on ne peut douter que le ciel condescende aux affaires terrestres, que Dieu incline vers les gens. “

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