L’intérêt de De Chirico pour la culture de l’Italie et la culture de la Grèce a été déterminé par le fait même de sa naissance. Les signes du monde antique sont pleins de son œuvre – ici et là apparaissent des dieux païens, des temples antiques, des personnages mythologiques, des statues antiques, des gladiateurs, etc.
Le tableau “Hector et Andromache”, 1917 renvoie le spectateur aux événements de la guerre de Troie. Hector, un héros troyen, dit au revoir à sa femme. Bientôt, il tombera aux mains d’Achille, et sa femme après la chute de Troie deviendra un esclave grec. Au lieu de figures humaines, l’image représente des mannequins entourés d’objets mystérieux, ce qui, d’une manière étrange, ne nous empêche pas de ressentir une tendresse désespérée d’adieu.
L’espace du tableau “Figures classiques dans la pièce” est étroitement rempli de figures allongées, inconcevablement entrelacées. Ici, nous retrouvons la réception constante de de Chirico – une distorsion d’échelle.