Le paysage “Red Sunset” Arkhip Ivanovich Kuindzhi peint entre 1905 et 1908. La peinture a été peinte à l’aide d’une technique de peinture à l’huile et est conservée au Metropolitan Museum of Art de New York. Le paysage est beau et moderne, malgré le fait qu’il ait été créé au début du XXe siècle.
L’ensemble du paysage est enveloppé d’une lueur rouge, comme du feu. Le paysage ressemble à un étranger, couvert d’une lumière sanglante, presque sans vie.
La palette de couleurs de la toile est minimaliste, presque monochrome. Le paysage s’est avéré graphique, expressif. L’image se caractérise par une sorte d’opposition standard du rouge et du noir. La rigueur de l’incarnation coloristique, l’ascétisme de l’espace rapprochent le travail de Kuindzhi des échantillons de la peinture moderne.
“Red sunset” est dessiné en utilisant une variété de nuances de rouge. Le paysage est construit sur une complication de la même couleur rouge.
Le coucher de soleil rouge peut être considéré comme un symbole puissant. Le concept de coucher de soleil contient le concept de fin, de diminution, de descente à rien. Le coucher du soleil est la fin, la décoloration naturelle de la journée. Cependant, la définition du coucher de soleil rouge met l’accent sur une connotation sémantique particulière, donnant au paysage une anxiété, une instabilité. La lumière du soleil diminue, la couleur devient une teinte cramoisie profonde.
La ligne d’horizon est compositionnellement sous-estimée. Le soleil couchant brûle avec précision dans l’espace, transperçant de flashs de lumière rouge vif.
La surface de la terre en pierre ressemble à des fragments de charbon noir. Les teintes “volcaniques” enflammées sont brûlées avec du vrai feu, saturées de chaleur réelle, se transformant parfois en chaleur, des éclats de haute température.
Le gros nuage à travers lequel le soleil couchant rouge ressemble à de la fumée gris-noir se propageant le long de l’horizon. Les rayons rouges rampent, s’étalent dans différentes directions, compactant l’espace, brûlant l’air et le souffle du jour passé.
Le paysage est chaud, il flamboie, expulsant de lui-même l’excès de chaleur solaire et d’énergie quotidienne.
Les couleurs s’épaississent progressivement, la luminosité de la journée est supprimée et progressivement plus mince pour une faible bande de coucher de soleil. Le coucher du soleil est toujours attrayant, toujours brusque, en partie tragique, car le coucher du soleil est toujours la mort. La mort du jour, la mort de nombreux espoirs et projets quotidiens, c’est le sentiment de l’irrévocabilité et de l’inévitabilité de la fin, mais l’espoir éternel d’un nouveau départ, d’une nouvelle répétition, d’une autre chance, d’un autre jour, c’est en même temps l’espoir d’un nouveau départ.