Charmeur de serpents – Henri Russo

Charmeur de serpents   Henri Russo

Le premier tableau de Rousseau, exposé au Louvre, est le tableau “Charmeur de serpents” – une œuvre largement considérée comme un tournant dans le sens du genre surréaliste.

L’artiste Robert Delaunay persuade sa mère de commander une toile à Rousseau, fanatiquement amoureux du monde végétal, et si la flore est liée à des pays exotiques, alors un tel motif pour le douanier n’est qu’une aubaine. Il admire les récits du voyage d’Eli Delaunay en Inde et crée facilement une image saturée de l’attrait mystérieux du continent mystérieux.

La figure presque noire du lanceur de sorts possède une magie magique, mais elle ne fait pas peur, au contraire, ses yeux sont deux points lumineux, ils attirent l’œil et même la calment. Le spectateur qui voit l’image se surprend à penser que le nombre de serpents augmente progressivement, et bien qu’ils ne provoquent pas de dégoût naturel ici, mais il semble que les reptiles prennent vie et commencent même à bouger. Sur le plan pratique, Rousseau a été plus à même de gérer le transfert de faune exotique inamovible que les figures dynamiques.

Le salon, qui eut lieu à l’automne 1907, réagit à peine au tableau, la presse resta silencieuse, mais chez les jeunes artistes d’avant-garde la toile suscita l’admiration.

Rousseau aurait su qu’en 1922 son “Charmeur de serpents” serait revendu pour 50 mille francs…

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