Autoportrait – Henri Russo

Autoportrait   Henri Russo

Au Salon de mars 1890, les visiteurs ont eu une autre raison de jeter une tempête d’émotions, examinant le “Portrait-paysage” d’un artiste primitif. Tout le même ridicule du public, la même critique caustique des experts.

Ayant emprunté l’utilisation du noir et blanc à Bonn, Rousseau croyait que les canons de la peinture académique étaient respectés par lui, donc la couleur des vêtements de ses héros de portrait était principalement noire. Il était également guidé par le désir d’attacher une grande importance aux figures représentées, et la couleur noire lui a permis d’atteindre le résultat souhaité.

Jusqu’en 1901, la toile était périodiquement complétée par certains détails: la palette que l’artiste tient entre ses mains contenait d’abord le nom de sa première épouse – Clémence Boutard, au mariage de laquelle ils ont eu 9 enfants. En 1888, Clémence elle-même est décédée.

Puis, après avoir lié sa vie à Joséphine Nuri, après avoir officialisé le mariage en 1899, la palette a été reconstituée avec son nom, et en 1901, lorsque Rousseau a été accepté à l’école philotechnique en tant que professeur, le revers de sa veste sur la photo a été décoré d’un badge confirmant ce statut. De plus, au fil du temps, l’artiste a “fait” son apparence progressivement “devenir grise”.

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