Encore un autoportrait, encore un chapeau gris, une gerbe d’humeur post-impressionniste et une pile de cheveux roux. Voici Vincent Willem et son image de trente-trois ans sur toile. Le post-impressionniste Van Gogh a consacré beaucoup de temps à son visage. La collection de l’auteur comprend divers autoportraits en graphisme, en reproduction des couleurs et en monochrome.
Ce travail, comme tout le monde, reflète la vraie tristesse et la solitude de Vincent. Les yeux rouges de l’artiste sont éloignés du spectateur. La maigreur et la pâleur excessives ne sont pas masquées par le maître, mais cultivées à petits coups en quelque chose de plastique. C’est son vrai visage, et le narcissisme n’y est pour rien.
La technique dans laquelle Van Gogh a travaillé ressemble à un léger brossage de l’apprêt pour laisser des traits clairs. L’écriture saccadée rappelle quelque peu le pointillisme et crée l’effet d’appliqué avec des plumes ou des touffes de laine. Par conséquent, une telle lueur et une telle fragmentation de la structure du visage, du fond, des vêtements.
Vincent a fait un bon portrait. Si vous ne saviez pas qu’il appartient au génie du post-impressionnisme, vous pouvez l’attribuer à la collection maternelle. Cela affecte l’école de peinture inachevée, une tentative d’auto-éducation, ne connaissant pas les bases de la transmission du clair-obscur et ne s’appuyant que sur la propre expérience et observation de Van Gogh. Si vous revenez à l’image et au récit de votre propre image, vous pouvez voir la propreté d’un homme, son goût, sa qualité de vie.
Cependant, un autoportrait n’est qu’une image vivante, une invention de soi. Malgré la palette juteuse et le contraste d’une barbe ensoleillée et d’un fond bleu, d’un visage gris et d’un costume chamois, le travail est amer. Les sourcils et les lèvres minces soulevés par une maison triste crient de déception, de tristesse et de tension. Comme si l’auteur s’était pris par surprise lors d’un entretien ou d’un examen. Peut-être que le travail a une signification plus profonde que la copie de votre visage. Et le stress est causé par une sérieuse épreuve de vie et ses propres erreurs.
De nombreux téléspectateurs, connaissant l’auto-torture comique de Van Gogh, au sujet d’un lobe d’oreille coupé, se demanderont si c’est “avant” ou “après”. Oui, l’autoportrait présenté a été écrit avant la tragédie avec sa conscience, mais à la veille de la folie. Ce fut la période parisienne de l’artiste, la plus féconde et la plus riche en compréhension créative. Il semble se retrouver et propose à quelques fans de goûter à leur propre bonheur à travers des autoportraits à l’huile. Cette œuvre fait partie de ces 28 images de lui-même qui ont été peintes par Vincent pour l’année à Paris. Il y avait au total 35 autoportraits.