Au berceau – Nikolai Alexandrovich Tarkhov

Au berceau   Nikolai Alexandrovich Tarkhov

Le téléspectateur sophistiqué d’aujourd’hui comprend clairement la place de Tarkhov dans la culture russe et européenne au début du XXe siècle: il n’a pas d’éducation générale, ni d’école d’art. Ses compositions sont parfois naïves. Le choix des thèmes est limité.

Le style pictural répétitif a permis à Lev Bakst d’exprimer en 1907 son opinion que les “vermicelles” parisiens de Tarkhov étaient fatigués… Mais cet artiste intéresse aujourd’hui tous ceux qui préfèrent l’art figuratif au non figuratif, et l’optimisme pictural à l’hypocondrie et au scepticisme. Il y a près de cent ans, Aleksandr Nikolaevich Benoit a astucieusement fait remarquer: “Pourquoi quelqu’un ne devrait-il pas m’écouter, essayer de ne pas jeter de détritus hors de leurs chambres qui pendent et griller sur leurs murs, et accrocher à la place les peintures jubilatoires de Tarkhov?”

Mais Sergei Makovsky, qui a organisé l’exposition de Tarkhov dans la rédaction du magazine Apollo en 1910, était certain que “il est temps pour nous, Russes de comprendre que Tarkhov n’est pas” n’importe qui “, que cet autodidacte qui aimait l’art si sérieusement est un grand natif talent. Il est temps de s’incliner devant son travail profondément véridique, sincère et magnifique. “

1 Star2 Stars3 Stars4 Stars5 Stars (No Ratings Yet)