Le bâtiment de l’hôpital pour malades mentaux a été capturé par Van Gogh sur de nombreuses toiles. Pendant le traitement, il l’a écrit plus d’une fois, y compris du côté de l’entrée principale, plaçant parfois au premier plan de vieux pins du parc environnant.
L’état de l’artiste était en constante évolution et, par conséquent, les peintures peintes pendant cette période varient considérablement en termes d’humeur et de coloration émotionnelle. Dans ce paysage, l’anxiété et la tension prévalent, comme en témoignent à la fois la palette de couleurs et la construction compositionnelle de la toile.
Des traits tourbillonnants de couleurs lourdes, entrelacés de tourbillons, forment la surface de tous les objets du paysage. Le ciel bleu épais est couvert de couronnes sombres de pins, dont les formes leur donnent une ressemblance avec les flammes. Les troncs incurvés et les branches d’arbres créent un semblant de rideau qui rend l’image à l’étroit et inconfortable.
Peut-être que les réflexions de l’artiste sur le désespoir de sa situation se reflètent ici. Le bâtiment de l’hôpital est peint de lignes dentelées, il semble tomber d’un côté. La terre brune se lève avec des bosses ressemblant à des vagues de mer orageuses, et deux petites figures de personnes semblent être de petits éclats perdus en elles. On peut difficilement les distinguer sur fond de troncs d’arbres branlants et inégaux.