
Apollon était le seul dieu auquel les Romains, imitant largement les Grecs et la culture grecque, n’ont pas choisi un autre nom. Pourquoi exactement l’image d’Apollon a-t-elle souvent attiré l’attention des artistes du New Age? En grande partie à cause de sa “spécialisation” – après tout, il n’était pas seulement un dieu solaire, mais aussi le patron de l’art.
Pas étonnant qu’il soit accompagné partout de neuf muses, chacune étant responsable de la branche du savoir humanitaire qui lui est confiée: dramaturgie, poésie lyrique, comédie ou tragédie, historiographie, etc. L’artiste français Gustave Moreau était symboliste, et pour cette direction artistique, un vif intérêt pour culture du passé, d’où les motifs antiques fréquents dans le travail des artistes symbolistes. Apollon est représenté trop efféminé, il y a peu de mâle.
Le corps est choyé, blanc et lâche. Bien sûr, selon la tradition alors établie, il est représenté nu, uniquement avec un pagne négligemment jeté. Un chien fidèle se repose à ses pieds. Les filles en cape rose ou sans elles planent et communiquent un peu à distance. Idylle, et plus encore!
Les muses quittant leur père Apollon – Gustave Moreau
Apollon et deux muses – Pompeo Batoni
Apollon et deux muses – Batoni Pompeo
Apollon et les muses (Parnasse) – Nicolas Poussin
Apollo and the Nine Muses by Gustave Moreau
Bethsabée – Gustave Moreau
Apollon et la cow-girl – François Boucher
Jupiter et Semela – Gustave Moreau