Alexei Yavlensky est l’un des éminents représentants de la première avant-garde russe, un expressionniste, membre de l’association Blue Horseman. Né en Russie, mais ayant vécu la majeure partie de sa vie en Allemagne, l’artiste est resté fidèle aux traditions de l’art national, combinant magistralement dans son travail des éléments de peinture d’icônes, de peinture paysanne et qui est devenu populaire au début du XXe siècle. Fauvisme.
La vie créative de Yavlensky est liée à l’Allemagne. C’est ici à Munich qu’il a étudié la peinture avec l’artiste slovène Ashbe, et ici, avec V. Kandinsky, a organisé la “New Art Association”, conçue pour transmettre aux masses l’art des temps modernes, ce qui n’a pas été accepté lors de l’exposition officielle “Munich Secession” . L’association comprenait des artistes très différents dans leur orientation et leur méthodologie, mais l’humeur générale de la rébellion et le contrepoids à la peinture traditionnelle gelée étaient caractéristiques de chacun d’eux.
Si la plupart des participants du Blue Horseman avaient progressivement tendance à l’abstractionnisme géométrique, Yavlensky est resté fidèle à son message créatif original – un abandon complet à la sensation de liberté menant le pinceau. Les portraits ont été exécutés par lui dans l’esprit des Fauvistes, cependant, contrairement à Matisse, Yavlensky attachait une grande importance à l’émotivité de la nature humaine, à l’expressivité du visage.
Les portraits réalisés par Yavlensky étaient toujours pleins de sensualité. Pas une exception, et l’image “Von Shokko.” Une jeune femme commandant une tasse de chocolat – de façon choquante, est peinte avec de larges traits de couleurs contrastées nettes, ce qui crée une sensation de masquerie. Cependant, jouer avec le clair-obscur remplit ce visage séparé d’une sensualité émouvante.
Un portrait expressif d’une dame à la mode peint en contours clairs et audacieux. L’artiste utilise des couleurs intenses pour peindre ce portrait, qui sont en désaccord entre elles et donnent ainsi l’impression d’aliénation sexuelle. La lumière est d’une grande importance pour l’artiste, c’est lui qui donne à l’image d’une jeune femme une force émotionnelle.
À travers les visages dépeints par l’artiste, l’humeur intérieure de l’auteur s’est transmise. Si “Von Shokko” est une sensualité aliénée et égocentrique, alors la dernière série de la vie de l’artiste, “Meditation”, est une tragédie évidente et inévitable.