Vente aux enchères d’esclaves – Jean Leon Gerome

Vente aux enchères desclaves   Jean Leon Gerome

La toile lumineuse aux saveurs orientales sur le thème de l’esclavage féminin et du pouvoir masculin appartient au Français Jean-Léon Jérôme – un représentant de l’académisme avec une marge en direction du “neogrek”. Comme de nombreuses œuvres dépeignant des scènes silencieuses du mode de vie des gens de l’Est, “Vendre un esclave” était une personnification du culte d’une culture européenne incompréhensible et, bien sûr, d’un corps féminin.

La variété des peintures avec des images de nudité s’explique par l’accessibilité relative à des modèles bon marché du genre féminin, ainsi que par l’envie de sexualité nue que les artistes sont autorisés à entretenir dans leurs œuvres. Seule la nudité des femmes de Jérôme s’est révélée particulièrement savoureuse et précise.

En particulier, le tableau proposé n’évite pas son regard, au contraire, il attire l’attention avec une écriture contrastée et une intrigue riche. De plus, la transmission précise de la scène du commerce et la démonstration d’une belle esclave révèlent le véritable talent de l’auteur pour écrire une figure humaine et une mise en page de haute qualité de différents personnages. Maintenant sur l’intrigue. La réaction des acheteurs est hypnotisante – les hommes aux doigts jetés augmentent le montant attribué à l’esclave. L’auteur a transmis la joie du public avec une précision toute particulière, tout en nous tournant le dos.

Cependant, l’humeur de la foule est capturée et la demande pour la fille est évidente, à la fois dans les gestes et dans les corps vendus à la scène. La perfection naturelle de l’esclave et sa fraîcheur sont favorablement soulignées par les femmes les plus ennuyeuses derrière et de côté – les jeunes et une esclave condamnée en tenue noire avec un bébé dans les bras. Jérôme n’a pas versé de saleté et d’humidité dans sa photo.

Au contraire, le marché aux esclaves est très propre et frais, les couleurs sont dominées par la joie et la vivacité. L’auteur joue magistralement avec la lumière et l’ombre d’un plan de brique lointain. Son motif impeccable s’exprime par un dessin soigné des détails, des lignes claires et la simplicité de la palette.

Dans le même temps, la couleur de “Sales” est harmonieuse non seulement dans le rapport des taches de couleur, mais aussi avec la production et l’intrigue elle-même. La palette de couleurs ne correspond pas tout à fait à l’aura familière de la palette d’épices et de sable de l’Est, qui en elle-même est impressionnante et attire l’attention. Il est difficile d’imaginer une toile de salon dans les murs d’une simple habitation. Son thème, malgré la tristesse évidente, est pompeux selon le plan de la grande puissance du patriarcat et de la permissivité.

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