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Le tableau “Breaking Waves” a été peint par Claude Monet en 1881, c’est l’une des œuvres les plus dramatiques de l’artiste, écrite sur la côte. De l’eau, des pointes sombres et pointues de grosses pierres se trouvent au fond et coupent de puissantes vagues. Tout cela dans l’esprit est très proche de sa gravure préférée “La Grande Vague à Kanagawa”, réalisée par le célèbre artiste japonais Katsushika Hokusai. Monet voulait que son travail commence à être reconnu par les couches de plus en plus élitistes de la société, et il voulait également que le spectateur ressente le lien entre sa propre image et des motifs japonais qu’il aimait tant.
De nombreux artistes impressionnistes et réalistes de l’époque représentaient littéralement tous les coins de la côte normande sur leurs toiles. Eduard Manet, le célèbre peintre marin des années 1860, a également été influencé par la gravure japonaise. Jean-François Millet et Gustave Courbet – un de ces artistes qui ont passé un moment fructueux sur l’océan.
Dans les années 1880, Monet a choisi des modes plus abstraits, incarnant l’orientation des rochers et la marée de la mer autour des rochers altérés, cela se voit bien dans l’image “Etretat, Port D’Aval”. Dans ses Crashing Waves de 1881, il suit l’exemple de Sea Silence de Courbet, dans lequel l’artiste divise directement et simplement sa peinture horizontalement entre la mer et le ciel – mais la peinture de Monet est radicalement différente d’elle. Gustave Courbet a souligné le contenu de la mer – sa luminosité, une récession étendue – tandis que dans les images du surf, il a dépeint les vagues ondoyantes et leur percée dans la mousse.
L’image de Monet est très décourageante, consistant en une série de traits courbes lâches des étendues de mer, peints avec des traits de peinture épais, seulement grâce à une bande de traits pairs, ils ressemblent à une section horizontale de la mer. Il peut sembler au spectateur que ces coups abstraits créent une sensation de mouvement sans fin des vagues et des reflets qui leur sont projetés par le soleil de midi. L’image pervertit presque sa déclaration de la matérialité pure du médium, mais c’est une matérialité qui peut instantanément convaincre que la peinture durcie a l’air mobile et fluide.