Agrippant ses sabots le long du chemin, une rangée de chevaux blanc comme neige avec des musiciens courageux s’approche du spectateur. La bannière régimentaire éclipse le groupe comme une aile géante et fière. Le commandant s’approcha, posa doucement sa main sur sa cuisse, hurlant, captivant les trompettistes: “Eh bien, reviens! Viens plus fort!”
La tache rouge foncé saturée de son cheval bai rehausse la blancheur étincelante de la fourrure des chevaux sur lesquels les musiciens sont assis. Ce contraste, combiné avec le ton flamboyant d’une bannière militaire, est l’objectif principal du jeu de couleurs. La lumière du soleil fait brûler les instruments en laiton avec de l’or fondu. L’image est pleine d’éclat et de reflets ensoleillés.
L’artiste ne montre que l’avant-garde de la colonne descendant de la crête du monticule de steppe. Par conséquent, sa continuation, allant plus loin dans l’espace, derrière le cadre, semble sans fin, et donc, force et puissance – irrésistibles – avec cette technique, il renforce l’idée de la force indestructible du peuple. Le drapeau de bataille, qui est apparu tout en haut de la colline au moment du mouvement de marche, semble flamboyer sur toute la distance immense, fondant dans la brume de la poussière de steppe dorée.