Autant que je sache, ce tableau a été peint par Vereshchagin en 1872, après un voyage en Asie centrale. Cette image ne reflète pas seulement la guerre, car elle représente des musulmans qui célèbrent la victoire. Cette photo m’a montré le nazisme du peuple musulman en russe.
Il semblait très cruel de montrer à la population les têtes coupées des soldats russes. Je pense qu’une attention particulière est accordée à la couleur nationale, à la mosquée, ainsi qu’aux costumes des musulmans le prouve. Cette photo m’a également donné une idée de la vie, des coutumes et des traditions de ce peuple.
J’ai vraiment aimé que l’artiste dépeigne sur les visages du peuple musulman non pas la joie de voir les têtes de soldats plantées sur des poteaux, mais l’anxiété, l’excitation, et peut-être même l’empathie. En effet, à la place de l’ennemi, quelqu’un peut toujours être le vôtre, cher. Je pense que les gens ont toujours de la gentillesse les uns envers les autres, tout comme l’âme.
En regardant les photos de cet auteur, vous essayez toujours involontairement un masque des personnages principaux sur vous-même. Il est effrayant d’imaginer qu’un jour cela puisse arriver à moi ou à mes proches.
Très joliment et de façon réaliste, l’artiste a représenté la construction d’une mosquée. Il me semble que pour véhiculer avec précision l’ambiance qui émane du tableau, pour sa création il faut se plonger dans cette culture, être au même niveau que ces gens. Mais l’attitude des Russes à l’égard du peuple musulman ne doit pas être agressive, car cette image n’est qu’une vue d’artiste de la situation.
Je peindrais mon image, sans violence, et peut-être avec la réconciliation des parties à la guerre, et non avec la victoire d’une des nations. J’essaierais de montrer l’amitié des peuples dans toute sa splendeur, et je ferais probablement appel aux hommes carrés qui se serrent la main et aux enfants de différentes nations qui jouent ensemble. L’amitié et la gentillesse peuvent à elles seules vaincre une guerre sans merci.