Comme la plupart des Allemands, Frédéric était extrêmement insatisfait de l’occupation de l’Allemagne par les troupes napoléoniennes. L’artiste a exprimé son patriotisme de différentes manières. Par exemple, il a habillé les personnages de ses peintures avec des costumes nationaux allemands – comme, par exemple, dans White Cliffs sur Rügen, 1818-1918 et Moonrise over the Sea. Si au milieu des guerres napoléoniennes, des personnages en costumes nationaux reflétaient l’humeur anti-française de l’artiste, ils devinrent plus tard un symbole de la libération de la patrie. Pendant un certain temps, ces symboles ont été très populaires, mais peu après la fin des guerres, ils ont commencé à provoquer de plus en plus d’irritation parmi les autorités officielles.
Pendant la période de la guerre de libération, les symboles religieux traditionnels de Frédéric ont également reçu une coloration politique prononcée. Les sapins et les pins cessent d’apparaître dans ses tableaux comme des symboles chrétiens généralisés, devenant des symboles d’espoir pour la libération nationale.
Dans le tableau “Forest Road”, 1814, on voit un soldat français perdu dans une forêt dense; au premier plan, sur une souche, un corbeau est assis – un symbole de mort imminente qui attend un invité non invité. Frédéric a également écrit les tombes des soldats allemands tombés au combat. Dans l’œuvre “Tomb of Ancient Heroes”, 1812, par exemple, il dépeint deux soldats français qui admirent les pierres tombales des patriotes allemands.