Valentin Aleksandrovich Serov expérimente souvent en utilisant divers moyens visuels pour créer ses toiles de portrait. A titre d’exemple, nous pouvons considérer le portrait du fils de V. A. Serov. Cette image est donc écrite dans une technique complexe utilisant du papier, des aquarelles et du blanc. L’œuvre de portrait “Sasha Serov” a été créée en 1897 et le tableau appartient désormais à une collection privée.
La peinture représente le fils de cinq ans de l’artiste Sasha Serov, lisant avec enthousiasme le livre posé devant lui. Le portrait ressemble le plus à une toile de croquis. Une technique sophistiquée, une combinaison d’aquarelles et de badigeon, crée une image impressionniste légère, conçue non seulement pour révéler la similitude exacte du portrait, mais pour présenter l’état, le désir intérieur, transmettre l’humeur, le sentiment, une idée ou une idée. L’idée est importante dans l’image, le sentiment est important. Sans cela, l’image s’estompe, perd sa vie et meurt. L’image doit pouvoir ressentir, comprendre la composante interne de l’image transmise. Cette image devrait nous aider à nous réveiller émotionnellement, à voir l’environnement différemment, plus subtilement, plus nettement, comme si notre perception était mise à jour et aiguisée, et nous nous sentons tous aussi nouveaux que la toute première fois.
Sasha Serov, cinq ans, se concentre sur le portrait, attentif et calme. La toile est réalisée en utilisant de délicates nuances sourdes, le badigeon donne à l’image douceur, transparence. L’image est remplie d’une lueur brillante et striée qui donne à l’environnement un sentiment de tristesse silencieuse et de paix. Même la disposition des contrastes de couleurs est caractérisée par une harmonie silencieuse, non déchirée par des hachures nettes ou des taches colorées lumineuses. Il n’y a pas d’éléments décoratifs redondants farfelus, de détails en relief accrocheurs ou de lignes qui déforment le motif et la douceur des formes.
Le portrait lui-même ressemble à un croquis pastel. L’image ne diffère pas dans le rendu et les détails détaillés. Il n’y a pas de sentiment de long travail minutieux sur la toile, au contraire, l’image est perçue comme une esquisse approximative. Le portrait est destiné à capturer directement le moment même de la vie, à souligner l’irréversibilité et l’unicité de chaque intervalle de temps arraché par l’art de l’espace de l’éternité, de l’espace de l’oubli et du silence dans le monde d’une belle, touchante, tendrement sincère enfance.
Le portrait est peint à l’aquarelle, ce qui confère à la toile une fragilité et une impression de contours fantomatiques et flous, de bordures floues et floues. Le portrait est doux, lisse, calme, lyrique et simple. Cette image est un épisode lumineux, véridique et doux du monde des enfants, le monde de l’enfance. Le monde de l’enfance est aussi fragile, complexe et indépendant que le travail artistique de V. A. Serov. Il est significatif, riche, mais éphémère et trop tremblant dans le monde des frontières rigides de l’espace-temps, vérifiant les lois du monde adulte, le monde des couleurs denses, des contrastes nets et fermés, caché de tout sentiment de force.