“Saint Jérôme dans la cellule” est la troisième gravure de la célèbre série Trois “Gravures d’ateliers” sur cuivre.
Saint Jérôme dans la cellule est une représentation allégorique d’un mode de vie contemplatif. Le vieil homme est assis au pupitre au fond de la cellule, au premier plan un lion est étiré. La lumière coule à travers les fenêtres dans cette demeure paisible et confortable, cependant, des symboles rappelant la mort envahissent ici aussi: un crâne et un sablier.
Saint Jérôme travaille dur, sa plume est dans sa main, sa tête est entourée de rayonnement. Sur la table il n’y a qu’une bibliothèque, sur elle est l’œuvre de saint Jérôme, un crucifix et un encrier. La composition de l’image est caractéristique de la Renaissance. Au premier plan, un petit chien et un redoutable lion dorment paisiblement, c’est une partie obligatoire de la légende de Saint-Jérôme.
Il y a une légende selon laquelle lorsque Jérôme vivait dans un monastère, un lion boiteux est soudainement venu vers lui. Tous les moines s’enfuirent et Jérôme examina calmement la patte malade d’un lion et en tira une écharde. Après cela, le lion reconnaissant est devenu son compagnon constant. Les moines ont demandé à Jérôme de faire travailler le lion, afin qu’il gagne, comme eux, son pain quotidien. Jérôme a accepté et a forcé le lion à garder l’âne du monastère quand il transportait du bois de chauffage.
Une fois le lion perdu et l’âne laissé sans garde. Un âne sans surveillance a été volé par des voleurs et vendu à une caravane de marchands qui l’ont emmené. De retour, le lion n’a pas trouvé l’âne et, profondément attristé, est retourné au monastère. Les moines, voyant le regard coupable du lion, ont décidé qu’il avait mangé l’âne et, pour expier le péché, ont ordonné au lion de faire le travail destiné à l’âne. Leo obéit et commença à travailler humblement. Mais une fois qu’un lion a vu un âne disparu dans une caravane et, comme preuve de son innocence, il a conduit triomphalement une caravane au monastère. En relation avec cette légende, Jérôme dans la peinture d’Europe occidentale était presque toujours représenté accompagné d’un lion.