Difficile à percevoir, le tableau “Les Romains sous le joug” appartient à l’académicien Charles Gleur. La peinture a un nom plus complet dans l’interprétation allemande “Die Helvetier zwingen die Römer unter dem Joch hindurch”, en d’autres termes: “Les casques font passer les Romains sous le joug”. L’intrigue reflète un événement historique, prescrit par certains historiens aux conséquences de la bataille d’Arausion, et d’autres – à la bataille de Teutoburg.
Cependant, l’auteur a affiché une action plus spécifique et locale – la bataille d’Agen française. Cet événement de 107 avant JC se termina par la défaite des Romains par les Helvetites, la tribu celtique la plus nombreuse de la Gaule, qui forma la base de l’intrigue historique de la toile. Le récit est dur, très encombré et triste. Les casques semi-sauvages, ayant acquis une supériorité sur les soldats romains, sont apparus dans l’image jubilatoires et lourds. Celui qui a la tête de taureau à droite est visiblement content et ne cache pas sa fureur, célèbre la victoire, jetant ses mains aux nus prisonniers de guerre. En arrière-plan, Divico lui-même est visible – le chef, sous le commandement duquel l’armée romaine a été vaincue. Il est représenté comme un cavalier en uniforme sophistiqué.
Le regard de Divico s’adresse aux vieillards et aux femmes qui prient pour la miséricorde. Parmi la foule de gagnants se précipitent des enfants, pâles et misérables. L’un des gars essaie de garder le garçon qui a vu son père dans les hommes capturés. L’entrecroisement du malheur des enfants confère à l’œuvre du synthétisme et une saveur particulière de sel et de chagrin. Les captifs eux-mêmes sont magnifiques. Leurs corps sont musclés, la peau joue avec les lignes élastiques de la nature à la lumière du soleil, d’excellents soldats, forts et fiers. Ils sont courageux, mais faibles dans leur impuissance à sauver les proches et les proches. Les Helvetites ne savent pas que César lèvera bientôt son armée pour les détruire. En attendant, la joie et le sourire de la victoire remportée jouent sur les visages des sauvages. Sourire peint à l’huile, couleurs chaudes d’une chaude journée. La lettre actuelle de Charles Gler vous fait vous détacher de l’intrigue.
La technique est tellement virtuose que vous arrêtez de vous introduire dans l’essence de l’intrigue. Je voudrais considérer chaque coup de l’oeuvre, un mélange de couleurs dans l’ombre, la transmission des reflets et le volume des objets. Il est difficile d’imaginer que l’artiste avait de nombreuses tâches – arracher un morceau de l’histoire, créer un croquis, des images, du chagrin et de la joie à combiner, prescrire un horizon à long terme, une image de devant pleine de personnages, des enfants, des personnes âgées, des manilles en bois, associées à la force des muscles enchaînés dans un étau… Charles a réussi à exposer l’essence du moment de l’histoire, qui pour un contemporain peut sembler préhistorique et fantastique, supporter le chagrin de la défaite, ressentir la joie de la victoire, passer le sable à travers le pinceau, comme à travers ses propres doigts, déjà oubliés s fois.