La peinture a été exposée pour la première fois en 1890 à l’Exposition d’artistes indépendants. On peut dire qu’elle n’a pratiquement pas été remarquée par le public et les critiques, puisqu’en même temps une autre photo de Sera y a été exposée – “Cancan”.
“Powdery Woman” est très différent du reste des peintures de l’artiste. Premièrement, c’est l’un des rares portraits du pinceau de Sera, et deuxièmement, le format de la toile est trop grand pour les peintures de ce genre. Mais l’essentiel est toujours différent: Sera ouvre d’abord le rideau sur sa vie personnelle. La jeune femme Madeleine Knobloch, qui a posé pour la photo, était la conjointe de fait de Sera.
Lorsque l’artiste expose ce portrait d’elle en 1890, personne ne sait ni leur lien, ni qu’ils ont déjà un fils. Le soufre était laconique et secret par rapport à tout ce qui n’affectait pas directement son travail. C’est pourquoi l’existence d’une femme dans sa vie restera un secret jusqu’à la mort de l’artiste, même pour son entourage. On ne sait toujours pas quand ils se sont rencontrés. Peut-être seulement en 1889. Cependant, il existe une autre version selon laquelle tout s’est passé beaucoup plus tôt, et si c’est vrai, alors on peut affirmer avec une grande certitude que la femme dos tourné vers le spectateur dans la peinture “Modèle” a été écrite spécifiquement avec Madeleine.
Lorsque la photo a été présentée au public, même les amis proches de Sera ne se rendaient pas compte que c’était une sorte de déclaration d’amour et un témoignage d’admiration pour la beauté de Madeleine, car le portrait évoque un sourire parmi les étrangers. N’y a-t-il pas quelque chose de drôle dans l’expression sérieuse et concentrée sur le visage d’une femme qui s’apprête à… poudrer? Une petite coiffeuse sur de vilaines jambes incurvées, un miroir ovale, décoré d’un ruban rose et soutenu par d’élégantes barres métalliques, se distinguent par un mauvais goût provocant et apportent des notes humoristiques à l’intrigue de l’image.