Impressionné par le déluge de 1876, Sisley a peint plusieurs tableaux qui transmettent de manière réaliste la puissance des éléments, ainsi que sa portée.
Parmi ces toiles se détache “Le Barça pendant les inondations à Por Mali” – une composition que Pissarro admirait, la considérant comme l’une des meilleures œuvres de l’artiste.
Divisant l’image en trois parties verticales, Sisley a créé un certain trou au centre, derrière lequel commence un espace qui à la fois effraie et fascine par son infini. L’auteur a réussi à renforcer le sentiment d’imprévisibilité effrayante de l’élément eau en contrastant un bâtiment solide avec un paysage lointain composé uniquement d’eau et de nuages. Pas inférieur à l’eau, dans sa puissance débridée et sa position d’attente, le ciel, prêt à reprendre à tout moment “l’offensive”.
Ici, les gens ne “gâchent” pas le paysage, ils vont simplement à leurs occupations, et leur présence physique perd même au “travail de leurs mains” – un panneau orange qui à l’origine illumine le test avec de l’eau.