
Modigliani s’est toujours intéressé à la nudité, mais il n’a sérieusement abordé ce sujet qu’en 1916. Les nus magnifiques, écrits par l’artiste au cours des trois à quatre dernières années de sa vie, sont très différents de tout ce qu’il a créé auparavant.
Les images féminines de feu Modigliani sont devenues plus sensuelles et directes, ayant perdu leur ancienne tristesse et leur contemplation. Travaillant dans ce genre, l’artiste a rarement eu recours à l’aide de ses copines ou maîtresses – l’exception était un nu avec Beatrice Hastings comme modèle et plusieurs choses similaires pour lesquelles Jeanne Hebutern a posé. En règle générale, l’artiste a servi de modèles pour des modèles rémunérés ou des connaissances occasionnelles. Modigliani a préféré les nus couchés.
Il dépeignait toujours un corps féminin en grand, juteux, les bras jetés sur la tête ou les jambes pliées. A l’époque de Modigliani, la nature féminine nue n’est pas encore devenue un lieu commun dans la peinture. Elle était inquiète, voire choquée. L’image des poils pubiens était considérée comme particulièrement obscène. Mais la création d’une atmosphère érotique n’était pas la fin en soi de Modigliani; cela, bien sûr, est présent sur ses toiles, mais, en plus, elles sont de composition élégante et de couleur sophistiquée. Ce sont avant tout des œuvres d’art. À titre d’exemple, reproduisez l’œuvre: “Nue sur un oreiller blanc”, “Nue assise”.
Caryatide – Amedeo Modigliani
Route toscane – Amedeo Modigliani
Petit paysan – Amedeo Modigliani
Cariatide nue – Amedeo Modigliani
Fille en robe bleue – Amedeo Modigliani
Nu assis – Amedeo Modigliani
Béatrice Hastings – Amedeo Modigliani
Nu couché – Amedeo Modigliani