L’image “Mystère du XXe siècle” dans son action peut être comparée à l’explosion d’une bombe atomique. sa première version a été écrite en 1977, lorsque l’art soviétique a été étouffé par un amour fidèle pour Lénine, Khrouchtchev, le PCUS et a été strictement limité par les mensonges du réalisme socialiste. L’artiste a réalisé une œuvre titanesque, montrant dans sa photo à travers des images concrètes de personnes l’être apocalyptique du XXe siècle.
Quel courage et quelle intrépidité il a fallu exprimer cette vérité sans compromis en ces jours de terreur totalitaire! En outre, l’artiste a refusé l’exposition tant attendue, mais n’a pas supprimé le “Mystère du XXe siècle” à la demande de hauts fonctionnaires, malgré les menaces du Comité central du Parti, du ministère de la Culture et de l’Union officielle des artistes qui étaient prêts à l’envoyer depuis l’Union soviétique, tel qu’il a été envoyé. A. I. Soljenitsyne, qu’il a osé montrer sur une photo en tenue de prisonnier.
L’artiste a été dur jusqu’au bout. Il n’a jamais ouvert son exposition. Un seul vote a emporté le Comité central du parti pour avoir annulé l’expulsion de Glazunov à l’étranger. L’argument était l’argument: “Pourquoi devons-nous produire des dissidents encore et encore! Qu’ils aillent en Sibérie, au BAM et ne reviennent pas d’eux aussi longtemps que possible.” Les photos de cette image divergeaient à travers l’immense Union des Républiques socialistes soviétiques d’alors. De nombreux magazines occidentaux ont imprimé ses reproductions avec le sous-titre: “Une peinture que les Russes ne verront jamais.” Et seulement après de nombreuses années, à l’époque de la perestroïka, plusieurs milliers de spectateurs l’ont vue à l’exposition de l’artiste à la Maison de la jeunesse de Moscou.
Par sa dernière exposition à Moscou au 20e siècle, Ilya Sergeyevich a achevé le travail sur une nouvelle version du célèbre “Mystère…”, dicté par la nécessité de comprendre artistiquement et philosophiquement l’essence profonde des événements du dernier quart du siècle dernier, ce qui a naturellement nécessité une augmentation de la taille de l’image. Et enfin, dans la nouvelle version, l’auteur a peint son portrait à droite en fonction de son âge.