Kramsky dans son portrait “Mina Moses” représentait un paysan. Un grand-père âgé nous regarde depuis la toile. La barbe grise suggère qu’il n’est pas jeune et a vécu une belle vie. Il n’y a pas de sourire dans ses yeux, je vois de la fatigue dans ses yeux. Les rides couvrent tout son visage.
Malgré le fait que le vieil homme n’a pas l’air attrayant, il me semble qu’il propose de raconter une histoire intéressante de la vie. En regardant l’image, je veux m’asseoir et écouter les histoires du paysan jusqu’à minuit. On a l’impression que la femme de l’aîné manque également dans le portrait, comme si elle se tenait derrière lui et tenait un plateau avec du lait et une miche de pain.
Ce vieil homme m’a rappelé mon grand-père, qui aimait s’asseoir dans cette position et raconter des histoires et des blagues. Il n’avait pas peur de passer la nuit dans le grenier à foin pour regarder les étoiles.
Le paysan représenté sur la photo, je pense, n’a pas peur de la mort, à ses yeux on peut lire la fatigue de sa vie. Il n’a pas peur du travail. Il lui est possible de labourer un jardin ou de nettoyer le bétail. Il est sage et peut donner des conseils pratiques, enseigner l’esprit. Pour une raison quelconque, il me semble qu’il est juste. Les personnes qui n’ont pas peur du travail ont besoin de le terminer. Ils sont très responsables, car cela dépend de la qualité de son travail s’il va dîner.
Le portrait se fait dans des couleurs calmes, et même un fond noir ne l’ombre pas. La chemise usée et usée s’est estompée et est passée du bleu vif au bleu terne, prouve une fois de plus que cette personne n’est pas riche, mais constante dans ses décisions et ses actions. En regardant le portrait, vous pouvez fantasmer à l’infini, représentant la famille et les petits-enfants d’un paysan. Ce qui pourrait être intéressant leurs soirées dans le cercle d’une grande famille. Cette photo m’a fait plonger dans l’enfance et ressentir tous les plaisirs de la vie rurale. Là, d’où tu ne veux pas revenir.