Dans le tableau “Lexington” de l’artiste américain Guy Johnson, on aperçoit un coin de soirée londonien. Le vieux café est décoré de drapeaux de vacances lumineux et de drapeaux britanniques; une voiture chère est offerte comme loterie.
Une fille qui ressemble à une danseuse de “Shapito” s’incline devant un public invisible, se tenant aux bords d’une jupe rayée. Au milieu d’une petite cour près de l’entrée du café, une femme pompette au regard lointain essaie également de dépeindre une danse. Dans son âme en cette chaude soirée, apparemment, une ombre scintillait le souvenir de cette petite fille vêtue d’une robe légère, qu’elle avait elle-même été.
Une fille d’enfance a fait ses adieux la révérence, ne réchauffant pas au moins brièvement son cœur endurci et solitaire, endurci. Une composition d’une simplicité inattendue attire l’attention, sans laisser le spectateur indifférent. L’influence du surréalisme est préservée dans cette image et dans de nombreuses autres œuvres de Guy Johnson.