Peinture de Jacopo Tintoretto “Le salut d’Arsinoé”. La taille de l’image est de 153 x 251 cm, huile sur toile. Dans les années 1550-1560, le Tintoret crée non seulement des œuvres dans lesquelles le bouleversement tragique de l’époque est déjà deviné, mais aussi une série de peintures imprégnées d’une volonté d’échapper aux conflits de la réalité dans le monde d’un conte de fées poétique, dans le monde des rêves.
Mais même chez eux, un sens aigu des contrastes et une instabilité instable d’un être changeant, bien que dans une transformation d’une forme fabuleuse et poétisée, se fait encore sentir. Ainsi, dans le tableau “Le salut d’Arsinoé” écrit sur le motif d’un roman français du XIIIe siècle, l’artiste crée, semble-t-il, dans les traditions de la “poésie” picturale de la Renaissance un conte fascinant sur la façon dont un chevalier et un jeune homme qui naviguaient en gondole au pied d’une sombre tour de château qui sortait de la mer sauver deux beautés nues enchaînées.
Il s’agit d’un merveilleux poème qui conduit une personne dans le monde de la fiction poétique à partir de l’instabilité agitée et instable de la vie réelle. Mais avec quelle netteté le maître compare-t-il la cuirasse de métal froid du chevalier, en contact avec la douce tendresse du corps féminin, et combien instable, le support est instable – un bateau léger, se balançant sur les vagues de la mauvaise mer.