Créé après les saisons, en 1566, le tableau “Le recensement de Bethléem” sur une intrigue biblique bien connue signifiait la naissance de l’art, dont le thème principal est la vie des gens non pas dans son intemporel, pour ainsi dire, aspect humain universel, mais dans le public et social concret plan.
Toutes les peintures de Peter Bruegel de cette période de créativité impressionnent par une conscience de l’authenticité de ce qui se passe, et l’intrigue évangélique, par essence, ne sert que de déguisement. Les évangéliques conviennent que le lieu de naissance de Jésus est Bethléem. Ils auraient dû indiquer cette ville particulière, car elle a été appelée par les prophètes de l’Ancien Testament comme ville d’où le Messie apparaîtrait. Selon Luc, Joseph et Marie, avant de donner naissance au dernier, vivaient à Nazareth. Pour expliquer comment Marie, qui allait accoucher, s’est retrouvée à Bethléem, Luc fait référence à un recensement entrepris par décret de l’empereur romain Auguste. Le fait est que chaque Juif, pour s’inscrire, devait retourner dans sa ville natale. Bethléem était la ville de David, et Joseph venait de la famille de David.
En fait, dans l’image de Peter Bruegel l’Ancien, la participation au recensement de Joseph et Marie est représentée de manière assez symbolique. Le tableau “Le recensement de Bethléem” est un exemple frappant de la façon dont les anciens maîtres utilisaient souvent les textes évangéliques, en les adaptant aux réalités de leur époque. Pour Bruegel, cet épisode de l’histoire de l’Évangile a été l’occasion de montrer l’arbitraire que les autorités néerlandaises réparaient. Le symbole de ce pouvoir est le blason des Habsbourg, dont la famille appartenait à Philippe II d’Espagne, qui régna aux Pays-Bas. Le blason de ce genre Bruegel placé sur le mur de la maison, sous le toit duquel il y a un recensement.
L’originalité de l’interprétation de Brueghel de cette histoire de l’Évangile – comme les autres dans ses peintures – est que la Sainte Famille a complètement disparu parmi la foule venue au recensement. Une telle interprétation des personnages principaux et de l’action principale d’une histoire gospel particulière est caractéristique de Brueghel.
Dans sa peinture, l’artiste peint la vie d’un village hollandais de cette époque, et un seul détail décode cette image comme une histoire d’évangile – l’âne sur lequel Marie monte, ce qui est à peine perceptible en soi, et le bœuf – animaux, qui, selon l’histoire du proto-évangile de Jacob, devrait être présent à Noël. Sans ces détails, une image de Brueghel pourrait être considérée simplement comme une scène de genre. Joseph, cette figure secondaire de l’histoire de l’Évangile, contrairement à Marie, représentée de face, est représenté de dos, et de sorte qu’un grand chapeau à large bord couvre complètement son visage.
Mais pour qu’il n’y ait aucun doute que c’était Joseph Plotnik, le mari de Maria, Brueghel lui tend son outil professionnel – une scie, un attribut traditionnel de Joseph. Bruegel, dans son interprétation de ce complot, comme dans d’autres cas, comme s’il affirme: Christ est ici et maintenant, Il est parmi nous, mais nous ne Le voyons pas tant qu’Il est à l’extérieur, et non à l’intérieur de nous.
Le fait que l’artiste Peter Bruegel ait créé les premières peintures religieuses et historiques et en même temps quotidiennes sur l’intrigue de l’auteur contemporain et l’apparition non seulement de moments propres à la vie et quotidiens, mais aussi sociaux et sociaux s’expliquent par les événements historiques de ces années: le temps de la création de ces œuvres est le temps du début la révolution néerlandaise, le début de la lutte active des Hollandais contre le féodalisme espagnol et le catholicisme. À partir de 1566, l’œuvre de Brueghel se développe en lien le plus direct avec ces événements.