L’histoire de Judith a attiré de nombreux artistes de la Renaissance. Véronèse ne faisait pas exception. De l’Ancien Testament, nous savons que Judith était une belle et pieuse veuve. Lorsque le seigneur de guerre assyrien Holopherne a assiégé sa ville natale et que son approvisionnement en eau a été épuisé, Judith a quitté la ville avec sa femme de chambre et un panier de vivres et s’est dirigée vers le camp ennemi. Elle a annoncé à Holopherne qu’elle était prête à l’aider à prendre possession de la ville.
Le chef militaire, enflammé d’une passion pour un juif, a fait un magnifique festin pour elle. Quand, après la fête, ils ont été laissés seuls, Judith a coupé la tête d’Holopherne avec sa propre épée. Elle le mit dans son panier et rentra en ville avec la bonne. Le lendemain matin, le chef du commandant assyrien a été exposé sur les murs de la ville. Cela a confondu l’armée ennemie et, conduite par la milice de la ville, s’est enfuie à Damas. Dans les années 1580, Véronèse a peint deux tableaux dédiés à cette histoire et Judith et Holopherne).
Tous deux nous révèlent Judith, qui venait de tuer Holopherne et était sur le point de donner sa tête à sa bonne. Le sauveur de la ville apparaît devant le spectateur comme une jeune femme blonde vêtue de la mode vénitienne du XVIe siècle. La blancheur de sa peau est remarquablement soulignée par un fond sombre.