Le tableau “Le jour du bazar dans la vieille ville” peut être placé près de nombreuses œuvres de B. M. Kustodiev, S. V. Ivanov, A. P. Ryabushkin, né d’un profond amour du folklore russe, pour leurs mérites artistiques. L’artiste a fait d’un simple épisode de tous les jours l’occasion d’une histoire colorée sur la vieille province.
Aux murs du monastère il y a un marché coloré. Le soleil levant dorant une brume glaciale. Sous les auvents densément recouverts de neige bleutée, sur les étagères se trouve un produit rouge. Une foule hétéroclite bourdonne, des hommes puissants et des femmes bavardes, des commis agiles se pressent dans les magasins. C’est comme un jardin fleuri étalé sur une prairie blanche: châles, châles, demi-manteaux, caftans, manteaux de fourrure, arméniens, manteaux en peau de mouton, chapeaux, skufuy, capuches – tout est rempli, vacillant, émouvant, et il semble qu’un grondement de cuivre flotte au-dessus du monastère.
L’artiste réalise l’impression émotionnelle nécessaire non pas en dessinant de nombreux détails assez faciles à intéresser le spectateur à une œuvre historique, mais en transmettant tout d’abord l’atmosphère générale de l’événement, l’humeur de ce moment historique. Une autre caractéristique qui caractérise ce travail et la manière de Goryushkin dans son ensemble est remarquable: il ne cherche pas à transmettre avec précision la texture des objets naturellement, mais veille toujours à ce qu’elle puisse être devinée dans une palette de couleurs claire.
Grâce à cela, vous pouvez clairement sentir le brocart scintillant de broderie dorée, la profondeur tendre du velours et la peau de mouton rugueuse et rugueuse. Goryushkin-Sorokopudov a vu la vieille vie avec une sonnerie, polyphonique, brillamment solennelle, l’a admirée, admirée et pleinement réalisé ces sentiments, l’incarnant bruyamment dans les peintures. Selon le livre de Y. Nekhoroshev “Ivan Silych Goryushkin-Sorokopudov”