Pendant la Première Guerre mondiale, en 1917, de Chirico a servi dans un hôpital à Villa del Seminario près de Ferrare. Il y rencontre des artistes, comme lui, enrôlés dans l’armée. Dans ces années, il crée six tableaux qui composent la série “Metaphysical Interiors”, dont le deuxième nom est “La découverte du single”. Sur la toile – une pile de biscuits très naturalistes et une variété d’instruments de mesure: carrés, règles, cadres connectés dans une composition très équilibrée. À droite, une tête de mannequin ressemblant à une raquette de tennis.
Au premier plan apparaît un flotteur de liège coloré hyper réaliste. Le maître combine des objets représentés de manière réaliste avec des images schématiques et sommaires. Tout cela se passe dans un espace très limité, ce qui permet à l’auteur d’hypertrophier une réduction prometteuse. Et cette fois, les objets semblent totalement indépendants les uns des autres. Ce sont des signes symboliques rassemblés pour résoudre les tâches métaphysiques de l’auteur. La présence humaine est indiquée par la tête à peine reconnaissable du mannequin.
Toute vie disparaît de la peinture. L’espace est complètement clos, seuls les cookies posés sur une surface plane créent une image dans l’image. Tout devient une image de l’image, et il y a un sentiment de détachement inévitable de la réalité. Ce qui était autrefois de l’espace s’est transformé en un tas de cadres, de carrés et d ‘”image dans l’image”. Le poids se transforme en géométrie pure – à l’exception du flotteur et de la tête factice. Les plans angulaires se chevauchent et se chevauchent.
Une caractéristique typique de ces peintures métaphysiques est l’absence de connexions logiques entre les objets et de fortes réductions de perspective. Ayant créé plusieurs tableaux à partir d’une série d’intérieurs dits métaphysiques en 1917, de Chirico quitte ce thème et change le sens de sa recherche créative. Cependant, en 1960, l’artiste revient à des expériences de longue date avec un ensemble d’objets, tout en ouvrant l’espace.