“Haleo” est traduit de l’espagnol par “bruit, rugissement”, mais la danse est également appelée de la même manière, pendant laquelle le public applaudit l’interprète avec des cris et des applaudissements. Sargent a peint ce tableau à partir de dessins réalisés lors d’un voyage en Espagne en 1879.
Le travail direct sur la toile a eu lieu dans un atelier parisien, et en tant que danseuse, le mannequin français posait pour l’artiste. “Haleo” est l’un des plus grands tableaux de Sargent. Il l’a écrit spécifiquement pour le Salon, voulant prouver qu’il est capable de créer non seulement des portraits, mais aussi des compositions complexes à plusieurs figures.
De plus, l’artiste s’attendait à ce que le spectateur remarque à coup sûr une image aussi grande et vivante parmi plusieurs dizaines d’autres toiles exposées lors de l’exposition. Il a longuement réfléchi à la composition “Haleo”, mais le travail lui-même lui a pris très peu de temps. Il est écrit d’une manière largement libre et ressemble un peu à une esquisse à l’huile. Il convient de noter que Sargent lui-même n’aimait pas “Haleo” et a appelé plus tard cette toile “ma vieille image terne”.