A. P. Ryabushkin a peint l’image d’une fille de Moscou en 1903. La photo montre une jeune fille marchant dans la rue. Sa démarche est gracieuse et gracieuse. Avec toute son apparence, la jeune beauté montre à quel point elle est fière de la Moscovite. Dans son apparence, il est impossible de comprendre à quelle classe elle appartient. Les vêtements indiquent qu’ils ne proviennent pas d’une famille pauvre, mais pas d’une famille riche.
Les mains de la jeune fille sont cachées dans une pochette en fourrure, et sur sa tête un chapeau haut de forme cousu, ainsi qu’une pochette en fourrure noire. Les vêtements sont simples, sans fioritures et entièrement décorés de rien. Par conséquent, la fille appartient très probablement à la classe moyenne. Elle marche, pinçant les lèvres et levant la tête, montrant de toute son apparence sa supériorité. Derrière elle, une longue tresse blonde, dans laquelle est tissé un simple ruban rouge, se développant au gré du vent.
Le long de la rue se trouvent des bâtiments banals et indescriptibles. Il y a beaucoup de neige au sol, probablement au milieu ou à la fin de l’hiver. Sur fond de neige blanc-gris, la fille a l’air particulièrement brillante. Sa posture majestueuse frappe immédiatement. Elle est moscovite et fière de cela, cela se voit non seulement dans ses vêtements, mais aussi dans sa façon de marcher et de se présenter. De nombreux habitants de villages reculés avaient même peur de rêver de vivre dans une belle ville magnifique. Par conséquent, une fille de Moscou, pour ainsi dire, se vante de vivre dans une ville dont beaucoup ne peuvent que rêver.
L’artiste a peint cette image pour une raison. Il voulait montrer la beauté des filles russes: peau blanche, rougissement, longs cheveux blonds et une silhouette élancée. La neige blanche ne fait que souligner leur beauté; dans son contexte, la beauté semble plus avantageuse. En hiver, les beautés russes ressemblent à des reines des neiges et sont littéralement fascinées par leur beauté éblouissante. C’est donc pendant la saison d’hiver que A. P. Ryabushkin a dépeint l’image d’une jeune fille russe sur un fond de neige blanche.