Ne se souciant pas vraiment de la composante morale de son comportement, qui ne se limite à aucun cadre, Lautrec a été “coincé” dans un bordel pendant plusieurs jours, non seulement se livrant à des plaisirs charnels, mais capturant également les moindres détails de la vie et de la vie de ses habitants.
Ici, il est le sien, pas différent des filles vicieuses, le même handicapé, mais seulement avec des handicaps physiques.
L’œuvre “Deux filles au lit” est l’une des peintures véhiculant une scène de l’époque “non travaillante” des prostituées. Il est clair que ce sont des relations vicieuses inhabituelles pour la nature humaine normale, mais elles peuvent être plus sincères, au moins du moins libres.
Lautrec n’a nullement créé une chronique de la prostitution, n’a pas idéalisé l’amour libre, c’est pourquoi il a peint la vie de ces femmes en dehors de l’environnement “de travail”, soulignant qu’elles sont avant tout des personnes.