Cette œuvre est de loin la plus grande œuvre du défunt Caravage. En même temps, cela semble le plus alarmant. L’image est pleine de puissance, on y voit le même fond sombre, qui nous est familier des œuvres d’autres artistes, ainsi que le thème de la violence. Comme toujours, nous ne voyons aucun moment positif dans la situation de l’image. Le mal reste impuni.
Les chiffres sont représentés en taille réelle pour créer un sentiment de réalité de ce qui se passe, pour définir l’effet dramatique nécessaire. Comme déjà indiqué, l’exécution de Jean-Baptiste est une image sombre. Ceci, bien sûr, est un chef-d’œuvre de la fin de l’œuvre du Caravage.
La décapitation de Jean-Baptiste représente Saint-Jean, son bourreau, soldat, Salomé avec un plat d’or et une vieille femme. L’interprétation de ce dernier est différente parmi les historiens de l’art. Certains pensent qu’il s’agit d’Hérodias, d’autres suggèrent qu’il ne s’agit que d’un observateur qui personnifie le spectateur, violant ainsi le “quatrième” mur.
Dans le coin droit de l’image, deux prisonniers font tout leur possible pour voir ce qui se passe dans la rue. L’atmosphère d’action est si terrible que les gens de ce genre sont au moins attirés par cet événement.