Adolphe William Bouguereau, en tant que peintre, appartenait à l’école académique française. Tout son travail s’est tourné vers des sujets bibliques et mythologiques. L’attention de Bouguereau est portée sur les œuvres de Dante, dont l’illustrateur est le maître. La toile présentée est un exemple de la créativité de l’artiste sur l’intrigue de la Divine Comédie. “Dante et Virgile en enfer” semblaient être une incarnation très sombre, mais envoûtante, de l’intrigue non moins sombre de la “comédie” dans l’huile.
Cette image reflète des événements impliquant une foule de pécheurs déchaînés dans le septième cercle de l’enfer. Là, suivi par l’accompagnateur de son professeur Virgile, Dante se déplace le long de la troisième ceinture du cercle à travers le tourment éternel des blasphémateurs et des violeurs sur la divinité, se précipitant sodomites et extorsionnistes.
Un morceau de l’œuvre est pris terrible et oppressant. L’artiste a mis en évidence les pécheurs qui se mangeaient. Leur perspective est inhabituelle et belle; on ne peut pas croire que les vices soient contenus dans ces corps. Bouguereau a dépeint les émotions humaines dans la dynamique, la belle anatomie et les expressions faciales. Le mécanisme débogué – technique – expérience – imagination – a montré au monde ce qui attire l’essence des ténèbres infernales et la végétation des âmes coupables sur la toile.
Comme dans l’anthologie du monde d’Alighieri et dans la toile de l’artiste, les héros du triste voyage – Dante et Virgil – sont devenus des étrangers. Bouguereau les a placés derrière la scène de la violence. Les émotions que possède ce couple émerveillent de calme. Et la couronne de laurier de Dante, et ses vêtements, et les vêtements brillants de son compagnon, sont tous du monde terrestre, purs et contrastés avec la boue de l’enfer.
Pour donner à l’intrigue une ambiance “infernale”, l’auteur a écrit un démon gris dans une lueur rouge. En plus de se déchirer les héros, Adolphe Bouguereau a entrecoupé une foule de personnes nues se précipitant sur leur corps, espérant s’échapper. L’œuvre “Dante et Virgile en enfer” est écrite dans la tradition de l’académisme du salon.
La lettre de Bouguereau ne se distingue pas par des nuances particulières, contrairement aux sujets sélectionnés. Sa technique est très ouverte et compréhensible. La couleur, comme il sied à un récit sombre, se concentre sur des couleurs sourdes, une base rouge sang et de la suie de charbon de bois. Un travail terrible mais grandiose.