Reçu de l’héritage du comte Janos Palfi, de son palais Pozhonsky, en 1912. Jusqu’en 1871, il était chez l’antiquaire parisien Moreau. Francha n’était pas seulement une merveilleuse artiste, mais aussi une célèbre joaillière. Ces deux classes étaient souvent combinées avec des artistes de l’ère Quattrocento. L’art de la joaillerie, exigeant une délicate élaboration détaillée des formes, a influencé tout le travail de Franchi; un style d’écriture détaillé est caractéristique de ses œuvres anciennes et tardives.
Cependant, à la toute fin de sa vie, Francha crée sa propre direction dans la peinture, son monde pittoresque des formes. Sa vision artistique renouvelée trouve son expression dans de petites peintures presque miniatures. Le Golgotha leur appartient également. L’harmonie des couleurs, des formes, de la composition et toute la manière de réaliser ce tableau témoignent du fait que Francha comprenait, ressentait des scènes d’extérieur captivantes et parfaites dans les œuvres de Raphaël. Fusionnant artistiquement avec le portrait, il a pu exprimer sa personnalité.
Dans la littérature sur Francesco Franche, relativement peu d’espace a été alloué à cette image, ainsi qu’à toutes ses œuvres ultérieures. L’une des perles de la dernière période de son travail, injustement méritée, est ce tableau miniature, légèrement plus grand qu’un palmier. Son origine ultérieure dans l’œuvre de Franchi est confirmée par une solution de composition particulière. Il n’y a plus la stricte symétrie géométrique qui caractérisait ses œuvres créées au XVe siècle: la composition s’oriente un peu vers Saint-Jean. Cette construction plus libre de l’image masque déjà les caractéristiques de l’art du cinquecento.