Frédéric a longtemps été considéré comme un artiste très morose et douloureux. Cela était dû en partie à son caractère fermé, à son mode de vie ascétique. Mais surtout, Frederick a acquis une telle réputation pour ses peintures, dont beaucoup sont vraiment consacrées au sujet d’un sujet plutôt sombre – la mort. Tout au long de sa vie, il a écrit un grand nombre de tombes – des sépultures chrétiennes modernes aux anciens dolmens païens. Parfois, Frédéric a fait des peintures similaires sur commande. Dans ces cas, il a presque toujours fait du centre de la composition une porte de cimetière – une barrière symbolique séparant le monde des vivants du monde des morts.
De telles portes, par exemple, peuvent être trouvées sur sa toile inachevée “Cimetière”, 1821. Ici, “l’autre monde”, le monde du cimetière est un beau paysage, inondé d’une lumière douce et surnaturelle, promettant une paix éternelle. Souvent, Frédéric contraste sur ses toiles un monde sombre et lourd “terrestre” avec un monde céleste représenté par un paysage éclairé par une lumière vive, qui peut être vu à l’horizon. Dans les œuvres ultérieures de Frédéric sur ce sujet, un hibou apparaît – symbole de l’obscurité nocturne et de la mort. Cette image, par exemple, est présente dans l’une des dernières œuvres de l’artiste – “Owl on the Grave”.